Actualité

upl.ci : Le gouvernement ivoirien renforce son engagement en faveur de la protection de l’environnement avec la création d’une nouvelle réserve naturelle volontaire de 49 hectares à Alani, dans la commune de Rubino. Cette aire protégée abritera des espèces endémiques de faune et de flore, tout en favorisant la recherche scientifique et l’éco-tourisme, dans une dynamique de développement durable.

Le gouvernement ivoirien franchit un nouveau cap dans sa politique de préservation des écosystèmes. Lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi 13 mars 2025, un décret a été adopté pour la création d’une réserve naturelle volontaire d’environ 49 hectares, située dans le domaine rural du village d’Alani, à Rubino, dans la région de l’Agnéby-Tiassa. L’annonce a été faite par le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly :

« Au titre du ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, en liaison avec les ministères concernés, le Conseil des ministres a adopté un décret portant création de la réserve naturelle volontaire Eden de l’Agnéby-Tiassa, d’une superficie d’environ 49 hectares, située à Rubino, dans le domaine rural du village d’Alani. », a déclaré le ministre  Amadou Coulibaly.

Cette nouvelle aire protégée vise à préserver les espèces végétales et animales endémiques de la sous-région, tout en constituant un espace de valorisation du patrimoine naturel. Elle devrait également impulser un développement socio-économique local grâce à des activités telles que l’éco-tourisme ou encore la recherche scientifique.

Créée conformément à la loi du 11 février 2002, relative à la création, à la gestion et au financement des parcs nationaux et réserves naturelles, la réserve naturelle volontaire Eden de l’Agnéby-Tiassa intègre désormais le réseau national des réserves naturelles volontaires. Ce réseau vise à conserver les équilibres écologiques et à protéger les potentialités spécifiques des écosystèmes ivoiriens.

Par cette initiative, l’État ivoirien confirme sa volonté d’allier préservation de la biodiversité et développement durable, en faisant de la protection de la faune et de la flore un levier de croissance pour les communautés rurales.

AP