Activités

upl.ci, Assinie-Mafia : Discours de Jean Claude Coulibaly, Président de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) à l’occasion du séminaire des Patrons de Presse en Ligne (UPLCI) sur le thème : Présidentielle 2025, Contribution des Patrons de presse en ligne pour des élections apaisées » à Assouindé , Commune d’Assinie-Mafia 

Monsieur le Conseiller Koné Mamadou, représentant Monsieur Eugène Aka Aouélé, Président du Conseil Economique, Social, Environnemental et Culturel (CESEC), Haut patron de cette cérémonie, 

Monsieur le Maire de la Commune d’Assinie-Mafia,

Monsieur le représentant du Directeur Général du Conseil Coton Anacarde, Parrain de cette cérémonie,

Monsieur Zohoré Lassane, Président du Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire (GEPCI),

Monsieur le représentant du Directeurs Général de l’IPS CGRAE, 

Monsieur le représentant du Directeur Général de l’IPS CNPS,

Monsieur le représentant du Directeur Général de la SOTRA,

Monsieur Nando Dapa, Président de l’Union des Patrons de presse en ligne de Côte d’Ivoire (UPLCI),

 Distingués partenaires de l’Union des Patrons de presse en ligne de Côte d’Ivoire,

Monsieur le Président du Conseil d’Administration de l’UPLCI,

Mesdames et Messieurs les Présidents des Organisations Professionnelles des médias,

Mesdames et Messieurs les patrons de presse,

Mesdames et Messieurs les journalistes,

Honorables invités,

Nous voilà à nouveau à la croisée des chemins. Et le thème de ce séminaire, "Election présidentielle : Quelle contribution des patrons de la presse en ligne pour des élections apaisées ", nous interpelle tous.

 À l’approche de l’élection présidentielle de 2025, la Côte d’Ivoire retient son souffle. L’histoire de notre pays nous enseigne que les périodes électorales peuvent être des moments d’espoir, mais aussi des instants de grande fragilité. Et dans cette équation, le rôle de la presse – particulièrement de la presse en ligne – est devenu central, presque vital.

Pourquoi central ? Parce que nous vivons à l’ère du numérique, où l’information circule à la vitesse de la lumière.

Où une publication, en quelques secondes, peut galvaniser, diviser ou pacifier.

 Parce que nous sommes les premiers relais, parfois les seuls, des voix citoyennes, des témoignages de terrain, de la vérité brute.

Mais aussi parce que nous sommes parfois, à notre insu ou non, les vecteurs de contenus douteux, de fake news, de propos incendiaires.

Alors, face à cette responsabilité immense, que devons-nous faire ? Devons-nous nous contenter d’observer en silence ? De suivre les algorithmes et les clics, quitte à vendre notre conscience pour de l’audience ? Non. Mille fois non.

Nous devons nous lever.

Nous devons parler.

Nous devons nous engager.

Engager nos rédactions dans un journalisme de vérité.

Cela signifie refuser la manipulation, démasquer les intox, et choisir la rigueur plutôt que la rumeur.

Engager nos plateformes comme espaces de paix. Cela signifie surveiller les commentaires, dénoncer les appels à la haine, et bannir ceux qui sèment la division.

Engager notre plume pour la démocratie. Cela signifie donner la parole à tous les candidats, relayer les voix citoyennes, exposer les faits, et refuser d’être le porte-voix des

sphères d’influence au détriment du peuple et de la démocratie.

Nous n’avons pas le luxe de l’indifférence. Nous ne pouvons pas jouer avec le feu numérique. Car au bout du clic, il y a un pays. Il y a des vies.

 Il y a une nation qui a soif de stabilité, de justice et de vérité.

Oui, la presse en ligne peut être un bouclier contre la haine.

Oui, la presse numérique peut être une boussole pour les électeurs.

Oui, elle peut être un acteur clé d’une élection apaisée.

Mais cela dépend de nous.

De notre courage.

 De notre intégrité.

 De notre capacité à choisir l’intérêt collectif plutôt que les intérêts privés.

Alors, chers consœurs, chers confrères, soyons dignes de notre mission.

Soyons les gardiens de la paix par l’information.

Soyons les sentinelles de l’élection présidentielle de 2025, ainsi que des autres élections qui vont suivre.

Je vous remercie.

Que Dieu vous bénisse.